"Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! Mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout vit, et que les arbres verts
Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d'amour ; la nuit on croit entendre,
A travers l'ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini" Victor Hugo.
"L'espérance est un emprunt fait au bonheur", Joseph Joubert.
Premier mai 2020...un brin de muguet tremble dans un bois venteux...un brin de muguet que l'on offre pour un peu plus de bonheur...et pourtant une fois encore, comme un oiseau fermé dans sa cage, nous voici encore loin de nos chemins familiers où nos paroles s'envolent par-dessus les grands chênes emportant nos rires jusqu'aux nuages, un brin de muguet porte bonheur, on le doit à Charles IX, à la Renaissance c'est à lui que revient le mérite d'avoir lancé la mode, en 1560, en visite dans la Drôme avec sa mère Catherine de Médicis, le chevalier Louis de Girard de Maisonforte en offrit un brin au roi, celui-ci charmé par ce geste fit de même aux dames de la cour dès le premier mai 1561 en disant : Qu'il en soit fait ainsi chaque année. En tous les cas la légende est belle...
"La joie est en tout, la beauté aussi, il faut savoir les extraire", Confucius.
L'attente est, parfois, comme un rêve inachevé, qui devient comme une nuit sans fin, à Marche et Nature toutes et tous vivons avec l'espérance de repartir sur nos sentiers en écoutant les légendes du vent, des pierres, des arbres car nous marchons avec les chants des oiseaux, le bourdonnement des abeilles tout en riant du bonheur d'être ensemble pour admirer cette nature qui nous manque, mais nous reviendrons, ensemble sur nos randonnées, à bientôt, bonheur et santé à toutes et à tous !
"Je ne sais pas très bien ce que c'est que le monde,
Mais je chante pour mon vallon, en souhaitant
Que dans chaque vallon un coq en fasse autant"., Edmond Rostand, Chanteclerc, 1910, II, 3.
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